Tonie Behar – Christian Marimbert
Souviens-toi quand on dansait
En glissant dans la nuit
Juste un peu de désir
Juste un peu de plaisir
Le meilleur sans le pire
Souviens-toi quand on volait
Effleurés par le vent
Et la lune prenant
Des airs de cerf-volant
Nous portait tendrement
Tout doucement s’approcher
Du bout des doigts caresser
Je rêvais, voyageur de la nuit
Tout doucement s’embrasser
Laisser nos lèvres assemblées
Je t’aimais, voyageur sans souci
Souviens-toi quand on riait
Sous les cerisiers blancs
Rien d’autre à l’horizon
Qu’un délicieux frisson
Tanguer de déraison
Quand la lune m’enlace
Sous le ciel émouvant
Reviens le souvenir
Du meilleur sans le pire
Du bonheur sans le dire
Tout doucement s’approcher
Du bout des doigts caresser
Je rêvais, voyageur de la nuit
Tout doucement s’embrasser
S’en lacer sans se lasser
Je t’aimais, voyageur de la nuit
Tout doucement t’effacer
Laissé nos corps apaisés
S’éloigner, voyageur de la nuit
Tout doucement détacher
Au point du jour t’envoler
Tout léger, voyageur sans souci